dimanche 29 novembre 2015

Je sent que tu m’as volée une partie de mon enfance, de mon adolescence. J’ai manqué un épisode, le rendez-vous de l’affection procurée. Je ne me sent pas aimée de toi, par les gestes que tu as pu m’imposer, me faire taire. Mais je ne suis plus une victime. J’ai eu ce soir le flash d’un événement grave que tu m’as fait vivre, événement qui était caché très loin dans mon subconscient. Tu n’es pas une saine mère. Étant prête, je m’en suis rappelée vivement, et tous les détails faisant de moi une sale, parce que c’est ce que pourtant tu voulais. Et salope j’étais, que je suis encore peut-être à tes yeux, mais cela importe peu car je ne t’adresse plus la parole. La vie me ramène des mémoires enfouies, qui me font encore davantage apprécier ma décision de t’enlever de ma vie. Sept 2014

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