Je me demande souvent la même chose, en fait. Pourquoi chaque jour qui est ensoleillé devient d’une manière ou d’une autre détruit par la détresse des nuages? Est-ce une destruction ou simplement une impermanence? J’arrive à peine à voir à travers la brume qui cache les rayons. Il y a une présence, la silhouette d’une femme que je n’arrive à démasquer. C’est une silhouette qui me ressemble, décapitée par l’étrange sensation de déjà-vu…
C’est le néant. C’est ça qui m’habite, peu importe si ce n’est qu’une sensation, cela demeure l’ultime, le non-désir d’une volonté d’être.
La brume part et revient.- Marjolaine Nixe sept 2014
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