dimanche 29 novembre 2015

Je me demande souvent la même chose, en fait. Pourquoi chaque jour qui est ensoleillé devient d’une manière ou d’une autre détruit par la détresse des nuages? Est-ce une destruction ou simplement une impermanence? J’arrive à peine à voir à travers la brume qui cache les rayons. Il y a une présence, la silhouette d’une femme que je n’arrive à démasquer. C’est une silhouette qui me ressemble, décapitée par l’étrange sensation de déjà-vu…

C’est le néant. C’est ça qui m’habite, peu importe si ce n’est qu’une sensation, cela demeure l’ultime, le non-désir d’une volonté d’être.

La brume part et revient.- Marjolaine Nixe sept 2014

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