Je ne sais plus
où chercher, te trouver
désespérée par un oubli
de moi, de nous
J'ai faim d'avoir
comme seule option
ma libération
Aucun regret
que des attentes
envers une vie espérée
par le fruit d'une mort lente
L'espoir renaît
dans la cage des souvenirs
transformés
J'essaie accepter
caresses du passé
j'adhère davantage
à ne pas m'oublier.
-
Je me promène seule durant la nuit
Ce qui me ramène à l'oubli
Finalement, je ne sais plus tant
J'affronte mes démons face au vent
Je rêve à toi, à la table tournante, qui est lointain
Toi qui est gentil mais que je ne connais point
Une amitié désirée semblant sortir tout droit du besoin
Approbation nécessaire pour une fille solitaire
Le cœur qui désire, le corps s'en déteint
Les émotions se déchirent, je ne suis rien.
Et pourquoi
Tous ces sentiments de perte, de ces amitiés oubliées
Le sentiment d'être délaissée
Sans cesse revenant
Comme dans un cœur, le couteau poignant...
-samedi 23 avril 2011
-
Mes pensées me contrôlent, elles croient être la réalité lorsqu'elles ne le sont pas du tout.
Je les exorcise, je les maîtrise.
Je les sort de ce corps qui ne veut pas d'eux.
En fait, je vous accepte, chères pensées.
Mais vous ne me servez pas à grand chose.
À quoi me servez-vous, mis à part m'apporter de l'anxiété, de l'insécurité?
Mon cerveau se laisse prendre par l'escalier qui mène aux pensées négatives.
Et il croit à ces pensées.
Je suis lumière, je n'ai pas à suivre ce que mon ego me dit.
-vendredi 10 décembre 2010
-
Le monde est une épave de rêves, une constitution de désirs
Piétons marchant au soleil levant
Les automobilistes brusquent l'instant
La ville galope à un rythme ahurissant
Mes mains déposées je touche le gazon fraichement mouillé
J'y dépose jambes, tête et pieds
Les nuages défilent lentement comme mon souffle léger
Puis le vent sait bien caresser ma chevelure foncée
-mardi 20 juillet 2010
-
mardi 22 juin 2010
Salut trésor,
Je sais que tu es au courant de ce que je t'écris.
Je t'ai senti tout au fond de mon intérieur.
Pour la première fois de ma vie, j'ai eu le frisson en ayant une vie intérieure.
Mon amour, tu sais, ça me fait énormément de peine de te laisser comme cela.
Mais sache que cela n'est pas un abandon.
Car je suis persuadée que tôt ou tard,
Tu viendras te reformer en moi,
Comme la pluie se forme dans les nuages et comme les jours se créent en suivant de près le coucher de soleil qui se réveille en nuit.
Il est douloureux de ne plus te sentir en moi,
mais je sais que ce n'est pas le meilleur moment.
Pour moi et pour toi aussi mon coco.
Je sent ton toucher près de moi maintenant,
tu m'as compris n'est-ce pas?
Ce n'est pas possible pour moi présentement
Mais le jour arrivera
Ce jour où je saurai t'aimer convenablement
Te dorloter jusqu'au matin levant
Caresser ta frimousse
Me balader avec toi au soleil couchant
Sous cette douce brise de vent
Je t'aime trésor,
à bientôt!
Tout mon amour
-
vendredi 18 juin 2010
Petite étoile
Des étincelles toutes en parcelles, un petit puit de lumière. Tu t'es créé et procréé de façon imaginative. Ton antre de soie et tes futures mains et doigts. Un désir pour la vie que le destin a envoyé dans ma panse, définitivement trop rapidement, amour. Je connais ton désir d'attachement petite étoile, déjà j'ai senti la douceur de ton essence. Tu étais un amas de cellules rayonnantes comme la rosée de l'aube toute fraîche. Reviens vers moi plus tard et je t'accueillerai, petite étoile. Love.
-
dimanche 3 janvier 2010
Un hiver suicidaire
Que la mort emporte tout de travers
Les branches de ton cœur se tordent de peur
D'ennui, de rêves oubliés tu te meurs..
Sans vivre pour toi tu te perds
D'émotions mal nourries
De vices en caprices tu te fuis.
-
dimanche 13 décembre 2009
La nuit se réveille doucement
Neige scintillante au vent partant, l'hiver se manifestant
Mes yeux posés sur le verre de la porte j'écoute
Tous ces bruits de la ville qui se sont éteints
Et ma peau qui se mouille, goutte par goutte.
J'éteins le phare qui mine tout, les yeux plus que lourds
Je chéris sans remarque, l'attaché se meurt en moi.
Et si je basculais la barrière?
Qu'en serait-il si j'implorais le monde et la grâce que l'on m'a volé?
Si je dépérissais dans un antre de désistement,
A force de secourir, de s'éprendre mais que toi,
Toi, insaisissablement ne fais que désavouer la beauté de ton règne..
-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire