jeudi 25 décembre 2014

Je vois tes yeux de couleur étincelante qui se rivent vers moi. Soudainement, le passé reste figé et le présent moment n'existe pour une seule raison: nous deux. Tes mains truffées de douceur caressent l'abîme de mon être. Je souhaite que tout se reproduise infiniment, mais l'angoissante pensée que tout ne peut qu'être éphémère m'afflige instantanément. Une torture que je me fais à présent, car inévitablement, être disposé à une telle futilité ne t'enjôlerais pas. Donc, laisse-moi m'enivrer à ton charme sibyllin.. Je suis passionnée par..toi.
- Prose de Marjolaine R, 20 Janvier 2005
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«Ces réflexions me tuent. je n'ai que ton regard imprégné dans mon esprit, ton sang dans mes veines. pourquoi es-tu si loin? pourquoi je te connais? j'aurais préféré ne pas en faire autant. j'ai mal. essuyant mes larmes, tu cajoles mon corps comme si c'était la dernière fois. évidemment, ce n'est qu'un rêve. chaque soir, étendue, je me retrouve seule avec cet espoir. ma blessure intérieure semble infinie. tu hanteras toujours mon âme. mais je sais que tout est impossible, donc je devrai faire mon deuil..»
- Prose de Marjolaine R, 9 Février 2005
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Troublée par le passé, je m’assoie sur le toit de ma conscience
Regardant au loin l’obscurité qui envahit cet univers qui est mien
Parle, je t’en supplie parle, dit tout de moi
Silence tu seras, silence tu resteras
Tu es enclin a t’isoler de ce soleil qui aveugle ces désirs de vérité
Tu ne cesses de cacher ces instants où je me vis enfant
Moments qui ne peuvent durer éternellement.
Ô toi conscience, toi qui seul véritable juge me condamnera
Épargne moi ces souffrances, je ne peux supporter ces insouciances
Qui dévorent en moi toute sérénité
- Prose de Marjolaine R, 9 Février 2005
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«Lentement et prudemment tu avances. Vers moi cette brève salutation, et vers l'oubli tu te diriges. Un sentiment horrible monte en moi, mais je suis invisible. Pourtant, tu sembles si conscient de ce que peut signifier le mot douleur. Retournes-toi. Maintenant. Allez, retournes-toi. Je ressens ta faiblesse.. Nerveux tu es. Discrètement, tu te lèves et bouge, avec ces mouvements élancés et gracieux, qui te distinguent. Je pose toujours mon regard vers toi, et continue de rêver...»
- Prose de Marjolaine R, 14 Février 2005
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Tu me sembles attristé par ton regard. Je sens une angoisse terrible, quelque chose qui trouble ton existence. J'aimerais tant pouvoir t'aider.. Dans la même circonstance, ce que je ressens pour toi est inexplicable. J'ai mal.. Tout comme toi. Je ne sais combien de temps tout cela va durer. J'espère que ta douleur s'estompera, comme la mienne.
- Prose de Marjolaine R., 14 Février 2005
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L'âme dans l'oubli, le corps en mouvement
les paroles m'emportent
Oubliant l'entourage
je me perds dans ton regard..
Élégance et charme se lient.
hypnotisée
je ne pense qu'à toi
jours et nuit.
Cinq énormes fois t'ayant observé
Un mercredi tu viens me parler.
Je n'espère que te revoir..te rejaser.
Sans doute, je pourrai tout confirmer. - Prose de Marjolaine R, 5 Mars 2005
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Je consacre ce moment à une intense et sûrement dernière longue réflexion sur ton cas. Il est dur de savoir quoi faire de ces mémoires. une certaine nostalgie s'installe très souvent, mais la meilleure des solutions serait de t'oublier le plus rapidement possible. une partie est déjà grandement accomplie, le reste viendra. souvent, l'agissement d'une personne remet en question ou installe un inconfort. on comprend alors soudainement de quelle façon devrait-on agir. un éloignement est souvent dur, car l’engouement n'est pas rapide mais fait vite mal. depuis des mois maintenant. il est dur pour moi à l'instant de mettre mes distances mais il en va ainsi pour ma santé. tu n'as même pas de LJ. tu ne liras même pas ceci. mais cela fait du bien de prendre le temps de l'écrire.longtemps, j'ai cherché à la mauvaise place. illusions multiples se sont installées, me créant une douleur qui s'installe automatiquement.maintenant j'ai cette compréhension des choses et des événements qui me rendent beaucoup plus alerte. avec les occasions qui se retrouvaient plutôt répétitives, les idées se sont éclaircies plus facilement et plus rapidement. les temps changent, les gens évoluent. je fais mon bout de chemin en créant des projets, en me retirant peu à peu, tout étant dans mon monde. j'ai une certaine satisfaction envers mon esprit mental qui se forge avec le temps. une force de caractère s'est installée, une compréhensions des événements, une attitude lucide. 3 Avril 2005
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À la primauté de l’envie
L’osmose parée, dégainée du jeu
De mains qui apprennent
Qui osent les sourires du toucher
Complice
Et tout est dit, la danse comme vérité
De l’ultime vérité sans pudeur
De vivre
Insouciants et sauvages
De vivre comme si c’était pour de vrai
Pour de bon et la nuit
Et puis les rêves de papiers ont des ailes
C'est bien suffisant
Sous les étoiles… -
- Prose de Marjolaine R, 4 Mai 2005
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Je vis dans une vague de solitude, paisiblement attirée par l'imaginaire.
Seule dans cet état d'esprit,
Je dessine des visages aux yeux d'anges se mariant aux étoiles.
Les plus belles fées surgissent de partout, de la lune à l'arc-en-ciel.
De doux mots apparaissent dans mon cahier griffouillé
Accompagnés d'images que je ne peux y transférer.
Je vis dans une vague de solitude,
que j'apprécie.
-Prose de Marjolaine R, 23 Mai 2005
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Lancinants mouvements giratoires,
Faibles lumières discontinues,
Qui langoureusement s’exténuent…
Apesanteur prévue des anges,
Sourires brisés que l’on s’adresse,
Carence momentané d’échange,
Je suis cette autre présumée,
Omise par les traces de l’existence
Sans savoir comment s’exprimer
Sa seule méthode est le silence
- Prose de Marjolaine R, 27 Mai 2005
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Vers la tranquillité de l'hiver j'avance. La glace craquelant à chacun de mes pas, il y a cette sombre atmosphère couvrant la pleine lune. Musique subliminale de fond, mes idées partent. Le saule pleureur découpant le ciel de ses branches presque mortes, touchant la glace immobilisant le fleuve. Je m'assois sur ce banc, avec ces reflets de lune scintillant sur le bois encore humide. Je capture une image de cet astre immobile créateur de rêves.
- Prose de Marjolaine R, 15 Février 2006
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C'était sombre, le vent caressait mon visage et j'étais seule. Tu y était pourtant. Les vagues images que j'avais n'étaient pourtant guère importantes. Ton sourire alarmant a fait de ma nuit une épave de rêves. Et tout ce temps passé sans toi n'était que du temps perdu. Les pétales n'arrêtaient de se déchirer. Ta présence manquait. Et puis nos yeux se sont joints, avec cette passion intuitive.. Pour ne faire qu'un, nos êtres n'étaient que dans cette dimension ou le rêve et la réalité se confondaient. C'est sombre. Ma bouche se mord, tu n'y es pas. Mais demain, tu y seras.
- Prose de Marjolaine R, 16 Février 2006
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Je m'enivre de toi. Ta bouche. Poison auquel je ne peux me passer. Un regard subtil. Tes yeux changent. Tes mains me frôlent. La lumière est tamisée. Nos corps humides. Je plonge dans le rêve.
- Prose de Marjolaine R, 16 Avril 2006
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Petite perle de lune, tu es
Pourtant tu ne connais que tristesse
Et cette méchanceté que cette âme détient
T'a très rapidement mis en pièces

Tu as les mains froides qui reflètent l'abîme
Un coeur transpercé, qui n'est digne d'aimer
Des soirées lourdes, noires
Et dures à supporter

Je ne serais qu'une de trop et inutile
D'avoir à offrir une aide passionnée
À enlacer mes doigts entre les tiens
Que d'amour je donnerais et soutien

Le mal trop longtemps enduré régénère en toi
Comme le volcan qui crie en émoi
Tu ne fais que mourir peu à peu
T'écroulant sous les draps de feu

Lorsqu'un jour ta porte sera ouverte
Cette intention sera conservée
Et je crois que peut-être
Nous pourrons se retrouver..
- Prose de Marjolaine R, 9 mars 2005
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J'ai les yeux avides, ne sait quoi penser. Les mains vides, les idées parsemées. C'est toujours la même chose, j'en ai assez. Même histoires, même folies. J'opte pour un autre style de vie. Si j'ai mal, tu t'en fous. Ce que tu veux, c'est du froufrou. J'ai froid aux yeux, découragée. Tu ne seras pas ma destinée. J'ai froid aux yeux, tannée de me retourner. Tannée du rejet, des êtres aimés. Soit mon amant, sois mon amour, Non. Je suis tannée des beaux jours. Transformation rapide en mal d'amour.
J'ai les mains vides, je n'ai pas d'espoir. Aucune raison de croire. Mais les autres petites choses de la vie, font en sortent que je souris. Dur d'oublier, dur d'effacer. Quoi faire d'autre, aucune idée.
J'aime cette solitude. Sans platitude. Je pense, je réalise. Tout en analyse. C'est mieux comme ça. Des fois je me demande pourquoi.
C'était le passé. J'aime en rire, en pleurer.
Au fond, ce n'était qu'un autre de mes soupirs.
- Prose de Marjolaine R, 27 Avril 2005

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Une main qui s'accroche et quelques doigts s'entrelaçant. Tous ces gestes et simples mots qui rendent fou, ces paroles et prouesses qui forment tout. La douceur d'un regard, un charme qui s'éparpille comme une étoile dans un ciel illuminé.
- Prose de Marjolaine R, 2 Février 2006

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Durant une confusion d'idées et un tracas avide, je ne sais plus comment réagir ni penser. Mes yeux ne voient que ce flou brouillard devant moi, imposant cette agonie déprimante. Et tout a coup mon corps tremble, alarmé par l'entourage. Malgré tout, rien n'anéantis cette bataille diurne.. Petit a petit, j'avance vers ce triomphe qui m'apparaît lointain mais encore plausible. Aucun découragement, même s'il est difficile de ne pas céder. L'affliction et angoisse s'accentuent, parmi les obstacles et les considérables chutes que j'aurai pendant l'épreuve. Les jours passent tout en étant lamentables. Toutefois, aucun d'entre vous ne connait vraiment ma difficulté qui s’inflige.
- Prose de Marjolaine R, 19 Septembre 2006
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Au-delà de tout ce qui reflète.. Tu t'enlaces dans l'oubli.. Pour t'acquérir notre monde.. Les tourments, la frénésie, rien n'écarte cet émoi impudique.. Ta composition, ces quinquets me faisant frémir, l'austérité de mon toucher.. L'accent récitatif de fond entraînant nos contacts.. La pluie extrinsèque comme dans les productions.. Clémence est ta voix lorsqu'elle atteint l'audition. Je brûle dans tous mes sens, je m'éprend de toi.
- Prose de Marjolaine R, 9 Novembre 2006
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Quelques fois, cette tour d'ivoire t'est nécessaire. Je ne ressens que de compréhension et en l'occurrence je fais tout comme. Au fond tu ne vis que d'appréhension. Au détriment de ton sort, tu n'essaies que de dériver les contretemps. Quelques fois je ferme les yeux, entrelace ma main dans la tienne et ta béatitude réapparaît lentement.

Et ces attentes demeurent plus ou moins présentes, désormais vivre au jour le jour ne m'est qu'indispensable. Tes caresses et ton regard sont ce qu'il y a de plus gratifiant à mon quotidien, mais par unique question de défense j'en ai convenu de ne plus penser. Notre indépendance est de mise, plaçant ainsi le temps comme seule solution de recouvrement.

Mon exquise frénésie subsiste toujours. Notre prochain duel me rend encore impatiente, mais j'en demeure toutefois plus réservée et appliquée. Je t'aime par dessus tout et laissons ces pensées sur le destin défaillir.
- Prose de Marjolaine R, 11 Février 2007

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