L'air ambiant est lent, ça sent bon, je marche à ta conquête,
la douceur de mes pas s'agenouille à tes échos,
les yeux bleus miroités de ton visage devenu caresse,
les cinq doigts de ta main
réveilleuse de sens
traverse le temps vers ta poitrine
s'équilibrant en tenant compte de la vision
que j'ai de toi
À ce moment même,
touche-moi, sent-moi,
fait vibrer l'équilibre
de tentation
emmène-moi
au bout du monde,
de notre temple,
caresse l'épave,
effleure ma peau
de ton satin
Viens me faire oublier
les moments d'échappement
de colère abusée
engouements incertains
Tu m’aguiches et lève le voile de nos sens,
aucunement écorchés
désemparés,
le ralenti de nos mots fracasse mes lèvres,
c'est un sans fin de séduction,
l'eau à la bouche s'évapore
entre nos langues en circulation,
trafic ardent, démentiel
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Mes cauchemars me poursuivent dans une course effrénée en tentant de me faire gober leur vérité. Je fais la sourde d'oreille. Car tu es là, vêtu de ta chair ineffable, sautillant à la valse des corps unis. C'est notre fusion qui proclame aux étoiles l'attrait du monde, et je ne veux que ta béatitude. Et mon souhait, bien évident; t'octroyer la beauté, l'appétit de vivre à jamais au-delà des afflictions sur cette terre, que tu atteignes l'apogée de ta destinée, et les étoiles brillerons notre gloire.
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Ton bras, doux. Comme une épave de souffles lents, caractérisés par la douceur. J'ai pleuré ces larmes de fatigue, étendue sur ta chaleur réconfortante, et j'ouvre les yeux à ton sourire qui me dit tout, qui me raconte l'amour vrai, la réelle dentelle de ta pensée, le soyeux mirage que notre amour reflète. Je grandis à ta hauteur, nous nous élevons au rythme du temps et de l'amour, sans avoir peur de plus tard.
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