mercredi 14 août 2013

Sonorité d'un lieu
Saisir le moment
Gémir ou soupirer

La pluie se déverse, transformant les gouttes minimes en formes blanches cristallisées. Un visage apparait au lointain, un lointain comme ton ombre devrait habiter. Au lendemain sous la rosée glaciale je murmure, grelotant. Nos âmes correspondent. Présence. Regain d'un être, seul, ne voulant qu'habiter, t'habiter, en tant qu'amie, épaule, mais plus sauveuse.

Les yeux rivés vers un ciel noir abritant les étoiles je murmure, grelotant. Rêver, sous les draps du temps qui s'arrête. Je ferme les yeux glacée dans le vent, chantant les balades de ton silence. Explique ta vision, ouvre les portes de tes larmes.



****


Je te ressent avec torpeur et effroi



Les mains, cassées d'usure et de malnutrition
Tu traites ton corps et ton esprit
Comme étant nauséabond



Tu ères, manifestes ta vie au dépourvu d'une personne que tu oublies, sans avoir pensé au plus important, en omettant de guérir tes blessures profondément encrées.



Je veux que ça cesse.
Je veux que tu partes.



Te sauver est une impossibilité. Recourir à toi est une impasse.
Homme errant dans la noirceur de sa vie.



Tu ne veux être ami.
Tu ne peux être secouru
Devoir toi-même accourir à ton secours
Sans être ton pire ennemi.

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