C'est
pas fini, on se bat contre notre conscience, et je te dirais juste une
chose, je trouve ça dur de persévérer malgré tout. Parce que la vie ne
s'obtient pas seulement qu'avec de la farine et de l'eau fraîche, le
travail est ardu, des fois qui semble d'avance perdu. Tout seul dans ta
cave à bibittes, à te morfondre le ventre vide de bouffe mais bourré de
bière. Il n'y a juste rien de plus embrouillé
que ton visage dans un miroir en milles miettes qui est trop
poussiéreux. Je suis ici, je te regarde de ma distance indéniable,
t'observant te battre en t'arrachant les cheveux tombants de fatigue. Ma
porte est déjà ouverte et le demeure. N'en demeure qu'à toi si tu veux
emprunter un chemin qui te serait à découvrir si tu as besoin de
discuter. Mais la route m'est trop familière, je dois m'écarter de la
route un instant. J'ai moi-même le coeur à reconstruire, à défier de mes
batailles quotidiennes.
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