Par la candeur d'une étincelle, j'oublie. Ce à quoi j'aspire. Parce que
j'ai le corps qui crie les arômes déchus du vice, l'écoeurantite
sauvagement amplifiée. J'veux oublier par quoi je suis passée dans un
caprice alimentaire par le plaisir secondaire et temporaire.
-
Je ne sais plus
où chercher, te trouver
désespérée par un oubli
de moi, de nous
J'ai faim d'avoir
comme seule option
ma libération
Aucun regret
que des attentes
envers une vie espérée
par le fruit d'une mort lente
L'espoir renaît
dans la cage des souvenirs
transformés
J'essaie accepter
caresses du passé
j'adhère davantage
à ne pas m'oublier.
où chercher, te trouver
désespérée par un oubli
de moi, de nous
J'ai faim d'avoir
comme seule option
ma libération
Aucun regret
que des attentes
envers une vie espérée
par le fruit d'une mort lente
L'espoir renaît
dans la cage des souvenirs
transformés
J'essaie accepter
caresses du passé
j'adhère davantage
à ne pas m'oublier.
-
J'ai beau me recycler
la lueur dans ma tête
dégage l'air grisonnant
d'un passé présent
Peur de faire mourir
les peurs encrées
résonnant dans l'être
telle la destruction
J'avance
le soleil couchant
soupirs étendus
au rivage sombre
Je pense encore
à la solitude des êtres
transparence des âmes
grisonnant des songes
Au levant de mes larmes
je voudrais courir au ralenti
jusqu'au premier étage
sortir de ma carapace
démesurée
la lueur dans ma tête
dégage l'air grisonnant
d'un passé présent
Peur de faire mourir
les peurs encrées
résonnant dans l'être
telle la destruction
J'avance
le soleil couchant
soupirs étendus
au rivage sombre
Je pense encore
à la solitude des êtres
transparence des âmes
grisonnant des songes
Au levant de mes larmes
je voudrais courir au ralenti
jusqu'au premier étage
sortir de ma carapace
démesurée
Attrape ce que je ne veux plus
pendant que je définis
mon moment présent
pendant que je définis
mon moment présent
-
J'ai faim. Mes doigts s'entrechoquent et la
musique tremble. La beauté dans sa mélancolie. La mélancolie de la
beauté. Tout ça, ensemble, purement parce que c'est sain, c'est
suffisant. Parce que j'essaie de comprendre que la vie n'est pas
constituée seulement de batailles mais aussi d'arrêts, le souffle court.
Les yeux fermés. Ma main est posée, sur le rebord de mon collier, juste
assez pour apporter un peu de chaleur à
ma chair froide de l'hiver. Je suis pâle, mais au moins pas trop
maigre, juste... correct. Un peu de ventre par ci par là que j'aimerais
bien me débarrasser. J'ai envie de solitude, envie de voir des gens,
envie de crier partout, tout le temps, de m'écouter, de me laisser
chanter. D'aller dans le métro et de danser en plein milieu des vagons
en oubliant les status quo. Les gens rient, parlent, lisent, et je les
regarde dans leur univers bourré de préjugés et de mensonges cachés. Il
se mentent en disant qu'ils s'aiment parce qu'au fond ils se trompent.
Je suis devant l'ordinateur à me creuser les méninges, la nuit portant
les rêves vers la lune. Tranquillité démesurée et apaisante. Je ne sais
pas quoi faire quand je ne fais rien. Mes pensées se déroulent dans la
roue du cerveau et je ne sais plus trop comment l'arrêter. Des fois
j'aimerais juste que tu sois là même si je ne te connais pas encore.
Juste que tu me prennes dans tes bras et me dise que tout ira bien. Me
dire que je ne suis pas en danger, que mon anxiété ne me fera pas
mourir. Que tout ce dont j'ai peur n'est que rattaché au passé. Que mes
cauchemars de l'école secondaire vont un jour disparaître. J'ai de la
volonté, je sors le jour et me dirige vers la vie et le soleil. Mais
lorsque tombe le soir c'est là que mes sombres déclins se passent, que
rêver devient la seule option possible. J'irai prendre part à mon union
avec toi, lorsque j'aurais compris que seule ma délivrance personnelle
pourra m'éviter de tomber, encore une fois.
-
La lumière est brute. C'est clair, bruyant.
Mon corps s'en ressent. Ce serait facile. Juste de partir, de laisser
derrière moi une éponge. Une éponge cicatrisée, mal coiffée,
déstabilisée. Elle prendrait ma place pendant que je n'aurais à écrire
ces mots sous ces projecteurs de regards. J'ai ma tasse à la main. L'eau
est encore un peu chaude, ma langue sursaute aux goûts de gingembre et
cannelle brûlants. Regard posé sur mes
mains. Quelques cicatrices y sont restées. J'ai dû jouer avec le feu
trop longtemps. Toujours ce besoin d'exister à travers l'autre, à
travers les mots, les caresses des fois de trop. Déchirer ses sens par
une épreuve. Encore une fois, je me suis trompée. J'en ai trop subi.
Petit à petit, je retrouve la saveur de vivre. D'exister à travers moi.
Éclore.
-
J'ai des douleurs qui définissent trop ma
façon de penser, de réagir. C'est comme si qu'on m'avait dépossédée de
mes moyens, de mes mots. Une lenteur déconcertante. Tout me semble
limpide, déconnecté. Je me rappelle quand mon lit était collé au rebord
de la fenêtre, j'observais les étoiles et le vent doux qui soufflait sur
les branches, je sentais ton parfum d'amour pour mon corps. Le ciel
était bleu transpercé de lueurs
féériques. L'air était frais, torride. On avait de belles paroles à
échanger durant ces moments, c'était si facile il me semble, juste avant
que tu t'en balances et que tu enclenches un départ anonyme.
Vide absolu.
Seulement un petit bruit, dans le fond. Ça me rappelle la vibration du bol tibétain, sauf que tout est davantage synonyme de bruit froid et distant. Entre deux murs jaunes, l'éclosion d'une partie que je ne connaissais pas.
J'ai oublié. Comme si.
Les lueurs défoncent mes cheveux d'une lenteur définie. Les doigts sont fracassés de lassitude.
J'ai de la difficulté à digérer et à respirer.
C'est un cataclysme d'amour meurtri par tes violences malhabiles.
Dérogation d'une épreuve.
Vide absolu.
Seulement un petit bruit, dans le fond. Ça me rappelle la vibration du bol tibétain, sauf que tout est davantage synonyme de bruit froid et distant. Entre deux murs jaunes, l'éclosion d'une partie que je ne connaissais pas.
J'ai oublié. Comme si.
Les lueurs défoncent mes cheveux d'une lenteur définie. Les doigts sont fracassés de lassitude.
J'ai de la difficulté à digérer et à respirer.
C'est un cataclysme d'amour meurtri par tes violences malhabiles.
Dérogation d'une épreuve.
-
J'étale mon vide à grandeur, sur des élans de
toasts au beurre monotones. Déprimée par le manque de sens que j'apporte
aux occasions, par la destruction massive du positif en un bref
instant.
Je caresse sans cesse l'épave de ma détresse, j'essaie d'y apporter un brin de magie comme toi tu l'as fait dans le passé, ou même encore, toi, et toi. Penser à devenir quelqu'un de bien, de sensé. De faire grandir son monde dans une âme fortifiée d'essence d'amour.
Hier soir je riais, j'éclatais en une fraction de secondes le mauvais souvenir qui me hantais et j'en profitais. Tout n'étais que détente et satisfaction. Ce soir, c'est le nuage gris qui s'est posé au dessus de ma tête, la pluie battante s’élançant dans le vide parcouru.
Tannée.
Juste tannée de courir, de toujours me battre pour ce qui me semble le plus important, et de n'en revenir que plus démolie. De tenter l'amour lorsque ce n'est pas le temps. Tannée d'être, de subir. Hâte au prochain soleil.
Je caresse sans cesse l'épave de ma détresse, j'essaie d'y apporter un brin de magie comme toi tu l'as fait dans le passé, ou même encore, toi, et toi. Penser à devenir quelqu'un de bien, de sensé. De faire grandir son monde dans une âme fortifiée d'essence d'amour.
Hier soir je riais, j'éclatais en une fraction de secondes le mauvais souvenir qui me hantais et j'en profitais. Tout n'étais que détente et satisfaction. Ce soir, c'est le nuage gris qui s'est posé au dessus de ma tête, la pluie battante s’élançant dans le vide parcouru.
Tannée.
Juste tannée de courir, de toujours me battre pour ce qui me semble le plus important, et de n'en revenir que plus démolie. De tenter l'amour lorsque ce n'est pas le temps. Tannée d'être, de subir. Hâte au prochain soleil.
-
J'ai hérité d'un malaise contraignant à l'amorçage de ton apparition,
abusée par l'angoisse d'un vertige probable
Et tes yeux. Vifs, éclairés, d'une sorte de magie.
les contrastes sont clairs cependant camouflés,
la lueur dansait autour de la cire ardente
reflétant ta silhouette céleste
Je ne voulais rien de plus
que toi
dans ce moment
drôlement espéré
Frontières d'images écarlates
désespoirs passés à la surface
d'un lac gelé par les maux
Difficile de comprendre
l'appréhension de ton arrivée
qui s'élance dans des caresses
enivrées d'extase intemporel
durable
abusée par l'angoisse d'un vertige probable
Et tes yeux. Vifs, éclairés, d'une sorte de magie.
les contrastes sont clairs cependant camouflés,
la lueur dansait autour de la cire ardente
reflétant ta silhouette céleste
Je ne voulais rien de plus
que toi
dans ce moment
drôlement espéré
Frontières d'images écarlates
désespoirs passés à la surface
d'un lac gelé par les maux
Difficile de comprendre
l'appréhension de ton arrivée
qui s'élance dans des caresses
enivrées d'extase intemporel
durable
-
Je suis l'hypersensible, l'incomprise par des douleurs longtemps infligées, sentir la raison ne plus intervenir, apeurée par ce qui pourrait arriver.
Je suis l'épave de l'enfant intérieur qui apprend encore à se découvrir, à respecter ses valeurs.
Je suis une femme que l'on ne peut changer. Me prendre comme je suis ou m'oublier.
Je suis femme, je suis forte, je ne peux me faire sans cesse contrôler par l'ego qui me veut morte.
Je souris droit devant à la vie, je te veux avec moi, mais aide-moi en m'attendant, en prenant notre temps.
Je ne veux rien brusquer, je ne veux plus avoir mal, que de larmes ont coulé pour que j'en arrive à qui je suis.
Aidons-nous à aimer ce qui est pur, à caresser ensemble ce que les autres oublient.
Aidons-nous à traverser nos angoisses et nos peurs qui nous froissent.
Ne fuyons plus devant ce qui est nouveau, restons pour apprendre ce que la vie nous montre de beau.
-
J'ai mal à ma peau qui me dévore. Aux souvenirs de nous, éphémères, détruits par l'excès. Horreur de ces images qui m'imprègnent. Je ne veux qu'oublier l'éclosion momentanée de moi emportée par ta conscience.
Je me rappelle ce que j'aurais voulu que tu sois. Le départ atrocement rapide des troubles. Tristesse vive.
Être collée à ce type inégalé.
Souvenirs non détendus. Parenthèses d'étoiles brisées.
Je suis consciente de notre rapidité acquise. M'en foutre. Regarder les souvenirs de yeux colorés vers les miens.
Le désir de te revoir malgré les circonstances. De te revoir malgré le sens de ton absence.
-
Je ne sais plus. J'existe, je mange, je vis, je me prépare du poulet au beurre, prend ma douche, mais je ne sais plus.
J'occupe mon esprit d'idées vagabondes rêveuses qui deviendrons peut-être nôtres. Je n'existerai sûrement pas de toute façon en dehors de nos rires accompagnés de mains baladeuses.
Tu ne me comprends pas.
Car je suis mystère, j’exhausse mes vœux en premier, en ne sabotant pas mon histoire. Parce que j'ai des retailles de gaffes partout sur le sol, encore encrassé de choses non oubliées. Parce que je veux comprendre que personne ne nous appartient.
Nous sommes mystère. L'un envers l'autre, paroles incomprises, j'essaie de te faire comprendre que je m'intéresse à ta parole, mais tu n'en crois pas autant. Confiance non établie.
Parce que pour ce soir, je respire mon air. Pour quelques minutes je baigne dans le plaisir du bain arrosé de mousse. Parce que je nous veux libres, heureux.
-
J'pense pas à rien t'inquiètes.
T'es là à me demander à quoi je pense. De parler davantage. Je sais pas. Ça sort juste pas.
Je te regarde, tu parles, et je t'admire, t'écoute. C'est tout.
Des fois je me dis que je suis pas intéressante, pas assez de paroles pour toi. Mais je suis moi, j'peux pas m'changer.
J'me dis aussi qu'on boit pour mieux s'retrouver, pour être plus calmes au milieu de la tempête de ce monde.
Un couple, non, je ne le sent pas. Mais l'odeur de tes cheveux, de tes joues, le mystère de cette complexité, ta guitare qui gratte au son de mots tous juste composés, oui.
Se voir comme amis en premier lieu. Sentir la détresse de tes paroles qui veulent recevoir les miennes à tout prix. Sentir le besoin d'approbation comme le mien qui nous déchire.
J'pense pas à rien t'inquiètes.
J'ai pas envie de tout sacrer là. J'ai juste besoin de ma bulle. D'explorer le monde par mes yeux, sans recevoir à tout bout de champs quelques phrases insécures contre moi.
Le mal au ventre de la vie quotidienne.
Ça parait pas à tes yeux. Que j'aime être avec toi. Ça parait pas ce que je dis, que j'exprime le fond de mes pensées. Toujours penser aux mensonges probables. J'espère un jour que ma parole sera entendue et crue.
J'espère un jour que la lumière sera autour de toi, que tu puisses retrouver cette force que je m'efforce moi-même de purger à mes alentours. Que t'aimer sera le début d'une nouvelle route.
Je suis là, à ne vouloir que le mieux pour moi. Je me laisse aller, je ne me sent pas coincée.
J'pense pas à rien t'inquiètes.
J'veux juste être libre. Détacher les vis autour de ma gorge que je sent que l'on m'a mises trop longtemps. Les défaire une par une moi-même.
Qu'on prenne ça relax. Qu'on se presse pas à s'écrire. Laisser les choses prendre son envol.
Ferme les yeux. Détend avec moi ces brouillons de pensées qui surgissent. C'est pas facile, on le sait.
On pense à rien.
-
La chaleur s'installe, je suis couchée, sur le ventre, installée dans le meilleur des conforts. Je ne m'attends plus ou moins à quoi que ce soit la musique débutant juste avant que tes mains valsent sur mon dos empli de nervosité. Les réponses corporelles s'agencent en une équation mathématique facile a résoudre, le degré de chaleur monte en flèche. Essences de vanille réconfortants, délice de la chair s’agrippant à tes dents, morsures de plaisir découvrant un frisson du cou jusqu'aux pieds, tu suis le rythme de la musique. Langoureusement j'entre dans l'antre des plaisirs, découvrons ensemble ce jardin aux milles sensations nullement découvert auparavant.
-
Un désolant vide intérieur survolant ma vie, tout ça qui caractérise mes
moments présents en parcelles de soupirs. J'ai hâte, j'espère, je mets
la barre haute pour un futur plus équilibré, ce qui je sais
certainement n'est pas la meilleure des solutions, de toute façon
qu'ai-je à perdre plus que moi-même, j'ai l'impression qu'une partie de
moi s'est déjà envolée, mon p'tit moi intérieur en ayant déjà assez de
toutes ces supercheries de bonheur existentiel. Est-ce vraiment possible
de garder le moindre moment présent en tête sans tout faire éclater de
notre passé en miettes, de faire la paix avec soi et les autres parties
noires de notre être en espérant qu'elles s'illuminent plus tard sur
notre passage. Des fois je tente de croire que oui et mes journées se
répètent avec une force intérieure convaincante, d'autres je quitte mes
armures et je m'effondre un peu davantage sans vouloir réellement me
relever, ne serait-ce que quelques heures. Les nuages gris ne sont
passagers et je vois sur le chemin du destin plusieurs types de ciels,
mais celui au-dessus de ma tête en ce moment même me préoccupe
davantage. Je saurai trouver ma route plus parfumée, éclairée, qui sera
malgré tout parsemée d'embûches.
-
j'ai des souvenirs qui sont coincés
dans des émotions qui ne veulent plus sortir
la hantise de retourner à l'intérieur
de cauchemars non oubliés
tu étais la silhouette de mes désirs
parallèlement impossible d'accès
je suis toujours l'unique personne
que l'on dit être incompatible
jamais aux attentes désirées d'autrui
telle est le deuil de cette nuit
devoir embrasser la solitude
quand je caresse l'image idéalisée
de toi, nous, non réellement accomplis
je sais que tu souffres autant,
dans les rêves que tu te construis
es-tu réellement heureux
autour de bras que tu ne reconnais plus
je me cherche dans ces locaux immergés
par ton image qui ne m'est plus
tu n'as jamais
été
mienne.
dans des émotions qui ne veulent plus sortir
la hantise de retourner à l'intérieur
de cauchemars non oubliés
tu étais la silhouette de mes désirs
parallèlement impossible d'accès
je suis toujours l'unique personne
que l'on dit être incompatible
jamais aux attentes désirées d'autrui
telle est le deuil de cette nuit
devoir embrasser la solitude
quand je caresse l'image idéalisée
de toi, nous, non réellement accomplis
je sais que tu souffres autant,
dans les rêves que tu te construis
es-tu réellement heureux
autour de bras que tu ne reconnais plus
je me cherche dans ces locaux immergés
par ton image qui ne m'est plus
tu n'as jamais
été
mienne.
-
Comme un tas de mouettes s'arrachant ce qui se mange.
J'ai déserté l'endroit, maganée de l'esprit
Le corps sale comme jamais parce qu'on l'avait détruit
Abîmée par les sens d'autrui de haut en bas
Jette-moi par terre un coup parti
Ton indifférence probablement la raison d'être
de ce qui est infligé
Force-moi une fois de plus
à devenir la raison de tes fantasmes
C'est parfait, continue
Autodétruis ce qui se présente devant toi
Les mains sales d’auto-dérision
Tu pues au nez de celles dont tu as abîmé
Blâme-moi aux circonférences de ta violence
Crie les mots des refus tous reçus
le blâme sur la cible mal choisie.
Les doigts se promènent
Crasse par dessus crasse
Va donc où je pense
Pelleter dans les champs de mensonges
J'ai déserté l'endroit, maganée de l'esprit
Le corps sale comme jamais parce qu'on l'avait détruit
Abîmée par les sens d'autrui de haut en bas
Jette-moi par terre un coup parti
Ton indifférence probablement la raison d'être
de ce qui est infligé
Force-moi une fois de plus
à devenir la raison de tes fantasmes
C'est parfait, continue
Autodétruis ce qui se présente devant toi
Les mains sales d’auto-dérision
Tu pues au nez de celles dont tu as abîmé
Blâme-moi aux circonférences de ta violence
Crie les mots des refus tous reçus
le blâme sur la cible mal choisie.
Les doigts se promènent
Crasse par dessus crasse
Va donc où je pense
Pelleter dans les champs de mensonges
-
Au lendemain de mon emprise
j'accepte le départ
lent
et serein
des habitudes acquises
La tête encore un peu lourde
s'efface des jours létargiques
carêmes émotifs sans détours
si l'on me demande de tracer chemin
du parcours autrefois emprunté
l'amas d'expériences redoutables
apparaîtra dans le lot
de jours quelques peu abîmés
j'ai chaviré longuement dans
la mer des soupirs dévastateurs
je me suis noyée
dans trop de visages éloignés
je regarde souvent
ce passé étrangement pleuré
les jours plus solitaires
l'un de l'autre
l'enfant intérieur détruit
par ce que l'on ne lui
avait aucunement donné
j'ai cessé aujourd'hui
ne serait-ce qu'un brin
de courir après l'absolu
ce qui n'apparait jamais
au bout de mes doigts
l'invisible connu de tous
ce que l'on veut
sur le champ
j'accepte le départ
lent
et serein
des habitudes acquises
La tête encore un peu lourde
s'efface des jours létargiques
carêmes émotifs sans détours
si l'on me demande de tracer chemin
du parcours autrefois emprunté
l'amas d'expériences redoutables
apparaîtra dans le lot
de jours quelques peu abîmés
j'ai chaviré longuement dans
la mer des soupirs dévastateurs
je me suis noyée
dans trop de visages éloignés
je regarde souvent
ce passé étrangement pleuré
les jours plus solitaires
l'un de l'autre
l'enfant intérieur détruit
par ce que l'on ne lui
avait aucunement donné
j'ai cessé aujourd'hui
ne serait-ce qu'un brin
de courir après l'absolu
ce qui n'apparait jamais
au bout de mes doigts
l'invisible connu de tous
ce que l'on veut
sur le champ
-
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