Sentiment
évasif, décadent d'être sale, punie par une sorte de présence
quelconque, et suivre les traces aux côtés de la femme manipulatrice de
la vie même. Japper aux revers de chaque main qui se frottent aux parois
de mes idées qui sentent le moisi. Un moisi de pensées dirigées, ces
souvenirs qui ne partent pas tant qu'on leur envoie pas un pardon bien
tricoté. Tricoté par la vie. Par le souhait de juste rompre avec tout ce qui me fait mal, parce que je veux juste crier.
Et d'un autre côté, j'ai en moi l'image de l'être androgyne, sculpté
par ses formes minces ou rondes et par la vie, qui passe sa vie à mes
côtés, sans avoir le moindre autre critère qui soit. La douceur
charnelle de la femme singulière déterminée. Le portrait d'une relation
comme vécue auparavant, sauvagement douce, âme sœur et complice, vécu en
enfance et adolescence, faisant redouter mes idées directrices. Parce
que les expériences masculines ont défini le tout, mais parce que de
l'autre côté également, la femme me manque, par tout ce qu'elle
m'apporte et qu'elle m'habite, me transporte, me libère, m'agite. Parce
que l'amour d'une femme, c'est l'amour de la vie, l'amour de la douceur,
de tes cheveux longs que je parcoure avec la féminité de mes songes.
Parce que ce sont tes yeux qui pétillent lorsque je me colle à toi.
Parce que je ne te connais pas encore, mais parce que tout ceci est pour
toi.
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