mardi 25 juin 2013

Sentiment évasif, décadent d'être sale, punie par une sorte de présence quelconque, et suivre les traces aux côtés de la femme manipulatrice de la vie même. Japper aux revers de chaque main qui se frottent aux parois de mes idées qui sentent le moisi. Un moisi de pensées dirigées, ces souvenirs qui ne partent pas tant qu'on leur envoie pas un pardon bien tricoté. Tricoté par la vie. Par le souhait de juste rompre avec tout ce qui me fait mal, parce que je veux juste crier.

Et d'un autre côté, j'ai en moi l'image de l'être androgyne, sculpté par ses formes minces ou rondes et par la vie, qui passe sa vie à mes côtés, sans avoir le moindre autre critère qui soit. La douceur charnelle de la femme singulière déterminée. Le portrait d'une relation comme vécue auparavant, sauvagement douce, âme sœur et complice, vécu en enfance et adolescence, faisant redouter mes idées directrices. Parce que les expériences masculines ont défini le tout, mais parce que de l'autre côté également, la femme me manque, par tout ce qu'elle m'apporte et qu'elle m'habite, me transporte, me libère, m'agite. Parce que l'amour d'une femme, c'est l'amour de la vie, l'amour de la douceur, de tes cheveux longs que je parcoure avec la féminité de mes songes. Parce que ce sont tes yeux qui pétillent lorsque je me colle à toi. Parce que je ne te connais pas encore, mais parce que tout ceci est pour toi.

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